Une grosse tarte, la culture, que les théâtreux, les musicos, les artistes doivent se partager, même quand la pâte mincit, faute de budget. Quand à la confiture, au-dessus, on va éviter de trop en faire des tartines. D’autant que les goûts ont changé. Autrefois, la culture, à Dijon, c’était très « in ». Les musées, l’Opéra, le Grand-Théâtre, le Parvis-Saint-Jean… Les troupes régulières ont disparu, les résidences les ont remplacées, ou pas. Il y a de plus en plus de petites salles, de petits lieux, de petits festivals. Dijon est devenu très « off ». Voire même quasiment « ouf » aux yeux des plus jeunes, ou des plus avinés, c’est selon. La culture est descendue dans la rue, même si elle ne se manifeste pas partout. Ouvrez l’oeil, tendez l’oreille, Dijon se mérite, en été comme en hiver. Estivale, elle reste une ville de l’est qui pète les plombs quand le soleil tape. Sortez couverts !